Dimitri Dugne (Glady) : « Le chèque-cadeau agit concrètement sur le porte-monnaie des salariés »
Par Agnès Redon | Le | Noël et fêtes
Face à l’inflation, les CSE disposent de plusieurs outils pour redonner du pouvoir d’achat, dont les avantages salariés. Dimitri Dugne, directeur général délégué de Glady, explique comment les CSE peuvent aider les salariés dans le cadre de leur gestion des activités sociales et culturelles.
Quelle est votre offre aux CSE ?
Glady est une nouvelle marque du groupe Sodexo, née en juin 2022 du rapprochement entre :
- Wedoogift, une start-up créée en 2014 par Jérôme Proust qui a développé le premier chèque-cadeau dématérialisé,
- les marques de l’activité cadeau de Sodexo Pass France - TirGroupé, Pass Multi-Cadeaux et Spirit of Cadeau.
Glady offre ainsi une solution digitale et papier, regroupant notamment chèques cadeaux, chèques culture, billetterie, réductions.
Comment les CSE peuvent améliorer le pouvoir d’achat des salariés ?
70 % des bénéficiaires dépensent leurs chèques-cadeaux avant les fêtes de fin d’année, c’est-à-dire très rapidement après les avoir reçus
Pour satisfaire leurs besoins en pouvoir d’achat, les CSE cherchent des avantages salariés les plus adaptés, parmi lesquels :
- Le chèque-cadeau qui agit concrètement sur le porte-monnaie des salariés. Il correspond à un crédit d’achat, plafonné à 171 euros par salarié, qui peut être échangé en magasin ou en ligne contre des produits ou des services. Ainsi, 70 % des bénéficiaires dépensent leurs chèques cadeaux avant les fêtes de fin d’année, c’est-à-dire très rapidement après les avoir reçus ;
- Le chèque culture qui permet de faciliter l’accès aux activités culturelles. Le champ est large avec notamment des plateformes de streaming, des magazines, des entrées de musées ou encore des places de spectacles. En effet, la participation financière du CSE destinée à financer l’accès à des produits culturels via internet, comme le téléchargement de musiques en ligne, ou l’abonnement musical en ligne, n’est pas soumise aux cotisations et contributions sociales. Le chèque culture ne possède pas de montant maximum à respecter ;
- Un espace “bons plans” en entreprise permet aux bénéficiaires d’accéder à des réductions partout en France, en magasin ou sur Internet, ce qui permet de compenser une partie de la hausse des prix, jusqu’à 15 % de remise ;
- La billetterie met à disposition des employés des tarifs avantageux sur de nombreuses activités et sorties, comme des parcs d’attractions, cinémas, spectacles, musées et visites, etc.
A votre avis, quelles sont les attentes des CSE dans la gestion des ASC ?
Avec la crise sanitaire, le CSE a dû se réinventer, notamment sur les moyens de communication aux salariés et sur la redistribution du pouvoir d’achat
Compte tenu du fort développement des achats en ligne, les CSE attendent des offres digitalisées, notamment sur les chèques cadeaux et tous les avantages salariés.
De mon point de vue, il y a eu deux évolutions dans les attentes des CSE :
- Le passage des CE aux CSE. Avec la fusion des instances, les élus ont dû assurer la gestion de plus de missions. En effet, ils doivent se concentrer davantage sur l’accompagnement des salariés, la mise en place de services juridiques et la négociation avec la direction.
Cependant, leurs heures de délégation ont été réduites et il leur est plus difficile de prendre le temps nécessaire pour les activités sociales et culturelles. C’est pourquoi, les élus favorisent la simplification de cette gestion, grâce à la digitalisation ; - La crise sanitaire. Elle a beaucoup contribué à la digitalisation des usages sur toutes les prestations. Le CSE a dû se réinventer, notamment sur les moyens de communication aux salariés et sur la redistribution du pouvoir d’achat. Par exemple, le fait d’avoir des chèques cadeaux dématérialisés aide les CSE lorsqu’ils les distribuent aux salariés en télétravail.