Réforme des retraites : 14e journée de mobilisation prévue le 06 juin 2023 par l’intersyndicale
Le | Syndicats
Après la 13e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 01er mai 2023 où se sont rassemblés 2,3 millions de Français selon l’intersyndicale, celle-ci « dénonce solennellement les décisions autoritaires de l’exécutif qui ajoutent à la crise sociale une crise démocratique ».
Dans son communiqué du 2 mai 2023, l’intersyndicale se félicite « de la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites qui sera à l’ordre du jour le 08 juin 2023 à l’Assemblée nationale. Cette proposition de loi permettra pour la première fois à la représentation nationale de se prononcer par un vote sur la réforme des retraites.
Pour inciter les députés à voter cette proposition de loi, l’intersyndicale appelle « à multiplier les initiatives avec notamment une nouvelle journée d’action commune, de grèves et de manifestations le 06 juin 2023 permettant à l’ensemble des salariés de se faire entendre des parlementaires ».
« Le gouvernement a annoncé l’ouverture d’un cycle de concertations sans que l’objet ni le cadre ne soient précisément fixés. Les organisations syndicales de salariés rappelleront leur refus de la réforme des retraites. Elles travailleront à des propositions intersyndicales communes mettant à contribution les employeurs, pour que les préoccupations des salariés soient enfin prises en compte, en matière de salaires, de conditions de travail, de santé au travail, de démocratie sociale, d’égalité F/H et d’environnement notamment. »
Appel aux parlementaires
Le 9 mai 2023, l’intersyndicale a demandé « solennellement » de voter le projet de loi abrogeant le recul de l’âge effectif de départ à la retraite et l’allongement de la durée de cotisation.
« Il ne s’agit pas seulement d’empêcher la mise en place d’un dispositif injuste, il s’agit également de redonner à la population, confiance dans la réalité et la vigueur de sa démocratie et de maintenir une cohésion sociale menacée », a déclaré l’intersyndicale.
Pour l’intersyndicale, le gouvernement « est resté sourd à cette volonté populaire et l’incompréhension a laissé place à l’indignation, ainsi qu’à la colère ». L’utilisation du 49.3 a accentué « la crise démocratique et sociale et provoque un risque d’explosion sociale ».